A l'occasion de la journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire dimanche 16 octobre, le ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt a réuni ce jour les membres du comité opérationnel du Pacte de lutte contre le gaspillage alimentaire, pour faire un point d’avancement des mesures du Pacte et définir les orientations stratégiques de la nouvelle feuille de route.
Le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, signé en juin 2013, a mobilisé de nombreux acteurs de la chaîne alimentaire pour la mise en œuvre d'actions ambitieuses visant à répondre à l'objectif de réduction du gaspillage alimentaire de 50% d'ici 2025.
Pour aller plus loin et engager de nouveaux partenaires dans la démarche, les membres du comité opérationnel ont refondé l’organisation du Pacte autour de 7 axes de travail prioritaires :
Dans ce cadre, l’Etat a présenté ses 10 engagements et ses 19 mesures en faveur d’une réduction durable du gaspillage alimentaire. Ces engagements seront complétés par les engagements d’ores et déjà reçus et ceux à venir des partenaires du Pacte qui portent en particulier sur la quantification du gaspillage, la diffusion des bonnes pratiques, et l’encouragement au don des produits agricoles et alimentaires.
Ce dernier engagement s’est notamment traduit par la formalisation d’une convention-type pour faciliter et encadrer les conditions du don effectué par les grandes et moyennes surfaces auprès des associations d’aide alimentaire, tel que prévu par la loi n° 2016-138 du 11 février 2016 relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire. Cette convention-type sera formellement validée avec l’ensemble des acteurs dans les prochains jours.
Par ailleurs, afin de renforcer le don de produits alimentaires et dans le prolongement des mesures déjà mises en œuvre depuis 2013 par Michel Sapin, Stephane le Foll et Ségolène Neuville pour le don de lait, d’œufs, de fruits et légumes et de pommes de terre, l’Etat s’engage à travailler avec les acteurs associatifs et les professionnels pour étudier les modalités qui pourraient être rapidement envisagées afin de permettre aux producteurs de viandes de bénéficier de la réduction d'impôt prévue à l'article 238 bis du code général des impôts au titre du don d'une partie de leur production.